J'étais exactement le même que toi,y'a encore 5 ans de çà. Je me levé au kir,j'enchaînais par quelques pastaga,et je me torchais l'aprem a la vodka.
Autodestruction quand tu nous tiens...
J'ai attaqué très tôt,à 15 ans,j'étais à fond dedans,en colloc à ce moment là,mon ami et colloc de l'époque,me disait déjà que c'était abusé,mais fier de ma connerie,je persistait.
Puis petit à petit,c'était de moins en moins pour faire le malin,mais plus parce que l'addiction était belle et bien présente...La tremblote du matin,le fait de ne penser qu'à çà,avoir que 4 euros et préférer s'acheter une bouteille de Vodka 1er prix plutôt qu'un sandwich.
Ca m'a tenu un moment,mes différents petites-amies n'y auront rien changer. Envie d'arrêter : pas vraiment.
Ca m'allait bien,de me morfondre en me disant,que c'était ainsi,un point c'est tout.
Puis,d'un jour d'un seul j'ai arrêté ou presque... Cure? Non. Révélation? Non plus. Non,je suis juste tomber dans bien pire,ce qui m'avait coupé de l'alcool certes,mais aussi du monde entier,jusqu'à en perdre celle que j'aimais tant.
3 ans dans l'enfer de la défonce,ou rien ni personne n'arrivait à me faire arrêter...
Puis l'électrochoc : Madame se casse du jour au lendemain... En moins de 15 jours,le sevrage est réussi ou presque,par contre l'alcool... Ail,il est revenu de plus bel.
Je me disais que c'état foutu,que j'étais comme çà,que quand je quittais une addiction,je replongeais de plus belle dans une autre,que mon quotidien était ainsi et que va vie serait ainsi...
Jusqu'à un certain jour,ou las de subir ma vie,je me suis dit que personne n'allait arrêter pour moi,que j'étais un boulet pour mes ami(e)s (je le suis encore je sais
),qu'à la fin j'allait finir seul et dans un piteux étât.
Je me suis pris en main,seul comme un grand,et aujourd'hui je vis mieux,bien mieux. Je revis même!!!
J'ai pas fait une croix sur l'alcool,après un bon moment sans boire une goutte,j'arrive désormais à me faire plaisir de temps à autres mais sans que çà soit une addiction et çà,çà change tout
On a qu'une vie mon gars,et si on peut éviter de se la pourrir avec toutes ces conneries d'addiction,c'est que du plus. A juste 26 ans,çà m'a déjà pourri un rein..
Qu'est-ce qu'il en aurait été si j'avais persisté
Comme le disait la Hyene au dessus,remets toi en question,et dit toi que se détruire,c'est pas la vie. Y'a tellement meiux à faire...