Crystal-Met
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Une drogue encore peu connu en France, mais qui petit à petit commence à gangrainer les divers milieu Teknophile . Attention à ses effets vraiment incontrolable, ainsi que très addictif . L4article qui va suivre a 3 ans, mais je le post car il fait quand même bien le tour de la chose
Article Doctissimo
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En janvier dernier, le sort de Mike Wamsley et de sa petite amie, Janelle Hornickel, a effaré les habitants du tranquille Etat du Nebraska. Le jeune couple est mort de froid dans sa voiture, après avoir communiqué pendant des heures, jusqu'à l'extinction des batteries de leurs téléphones portables, avec des secours incapables de les localiser. Et pour cause: tous deux, drogués à la méthamphétamine, se disaient prisonniers dans un appartement à Omaha. On a retrouvé leurs corps gelés deux jours plus tard, dans une voiture en parfait état dont ils n'avaient pas même allumé le chauffage. Au Nouveau-Mexique, un père a décapité son fils de 14 ans après l'avoir pris pour un démon. Un autre, dans l'Idaho, s'est acharné à la barre à mine sur un «intrus» qui n'était autre que son nouveau-né.
A New York, les Alcooliques anonymes ont ouvert en 2000 leur premier groupe de Crystal Meth Anonymous. On en compte aujourd'hui 28, fréquentés en majorité par des toxicomanes homosexuels. «La drogue a toujours été présente dans la communauté gay, admet Johnny, membre d'un groupe du West Village. Mais, cette fois, on frôle le désastre.» Ce professeur de littérature a perdu sa chaire pour cause de meth. «Il y a dix ans, lorsque j'ai appris que j'étais séropositif, je me suis vu comme un mort en sursis et j'ai cru trouver dans la dope, et bientôt dans la meth, un antidépresseur idéal. Mieux, une fête pour l'ego et le sexe.» Les flics du Midwest trouvent des piles de magazines pornos dans les labos qu'ils perquisitionnent. La frénésie sexuelle induite par la meth se mue en obsession et cette drogue constitue le principal carburant des parties du circuit gay. Une catastrophe pour les malades du sida, qui ne se soignent plus et développent des formes résistantes, foudroyantes, du virus. A la réunion du mercredi de Crystal Meth Anonymous, dans la 13e Rue de Manhattan, «Bobby» un transfuge quinquagénaire de Floride, séropositif et édenté, se raconte devant une centaine d'autres toxicos. «J'ai quitté Tampa pour me fuir, autant que fuir cette saloperie qui me hante. J'étais le roi des boîtes, le roi du monde. Et me voilà le roi des cons.»